Nombre de sites où Ralstonia est détecté / Nombre de sites totaux
17 / 30
Exemple pour la tomate :
51% des plants échantillonnés positifs à Rasltonia sont des plants de tomate.
Voilà le détail du calcul du pourcentage pour l’espèce-hôte Tomate (Solanum lycopersicum) : \[\frac{nombre\ de\ tomates\ positives}{nombre\ de\ plants\ totaux\ positifs}\]
Remarque : les poucentages sont arrondis à l’unité afin que la figure reste lisible.
Exemple pour les serres :
31% des plants échantillonnés positifs à Rasltonia ont été cultivés sous serre.
Voilà le détail du calcul du pourcentage pour le type d’exploitation Serre
: \[\frac{nombre\ de\ plants\ positifs\ sous\ serre}{nombre\ de\ plants\ totaux\ positifs}\]
Remarque : les poucentages sont arrondis à l’unité afin que la figure reste lisible.
Chaque point correspond à un site d’échantillonnage, où des plantes présentant des symptômes de flétrissement ont été prélevées (généralement entre 5 et 10 plants), suite à un signalement par des agriculteurs ou partenaires du projet.
La couleur et la taille des points indiquent si la bactérie Ralstonia solanacearum a été détectée sur ces plants, à l’aide de tests moléculaires (PCR-phylotypage ou méthode LAMP) :
En cliquant sur un point, on accède à des informations complémentaires sur :
🧬 Les phylotypes sont de grandes familles génétiques du complexe Ralstonia solanacearum :
Les sequevars sont des sous-groupes génétiques plus fins, à l’intérieur de ces phylotypes.
👉 La carte est interactive : vous pouvez l’agrandir avec le bouton Expand (en bas à droite).
Chaque point rouge 🔴 représente un phage, c’est-à-dire un virus qui infecte spécifiquement certaines bactéries.
🦠 Ici, les phages ont été isolés à partir du sol autour des mêmes sites que ceux de la carte précédente. Ils ciblent différentes souches de Ralstonia solanacearum, représentées par les points bleus 🔵.
➡️ Quand on survole un phage, le chiffre indique le nombre de variants de phages identifiés à cet endroit.
Les lignes noires montrent les interactions entre phages et bactéries :
📌 Il est intéressant de voir que certains phages peuvent infecter des souches Ralstonia situées à d’autres endroits de l’île.
⚠️ Attention : la carte ne reflète pas une répartition complète des phages sur l’île. Si aucun phage n’est représenté à un endroit, cela ne signifie pas nécessairement qu’il n’y en a pas — cela peut simplement être dû à l’absence de prélèvement ou d’isolement à cet endroit.
Le projet EPIPHAGES-OI se concentre sur l’étude d’un pathogène des plantes très dangereux, Ralstonia solanacearum (RSSC), qui attaque de nombreuses cultures importantes, comme la tomate, la pomme de terre et l’aubergine. Ce pathogène est particulièrement présent dans les îles de l’Océan Indien, où il cause des problèmes majeurs pour l’agriculture.
RSSC, comme toutes les maladies des cultures causées par des pathogènes (bactéries, champignons et virus) représentent une grande menace pour l’agriculture et les forêts, car elles peuvent causer des pertes économiques et nuire à l’environnement. De nos jours, avec la demande croissante de solutions naturelles pour lutter contre ces maladies, l’utilisation des bactériophages, des virus qui attaquent les bactéries, connaît un regain d’intérêt. Les bactériophages sont particulièrement intéressants car ils sont présents dans la nature, abondants dans les écosystèmes, et leur propagation entre les plantes est liée à la présence des bactéries qu’ils infectent.
Cependant, pour rendre ces solutions encore plus efficaces, il est important de mieux comprendre comment ces bactériophages se comportent dans la nature, comment ils interagissent avec les bactéries qu’ils ciblent, et combien de temps ils restent actifs.
Le projet EPIPHAGE-OI vise à étudier les bactériophages qui attaquent naturellement ce pathogène dans ces régions.
L’objectif principal du projet est de mieux comprendre comment les bactéries et leurs bactériophages interagissent dans différents environnements agricoles, en tenant compte de la diversité génétique des deux. Cela permettra de mieux utiliser ces bactériophages pour lutter contre les maladies des plantes de manière naturelle. Le projet a également pour but de créer une carte qui montre comment ces interactions évoluent au fil du temps et de l’espace, afin de développer des produits de biocontrôle efficaces et durables.
Le projet a débuté fin 2024 et durera deux ans. Il est soutenu par l’Agence Française pour la Biodiversité et financé par le programme “ECOPHYTO”, qui vise à réduire l’utilisation des pesticides chimiques en France.
Prozè EPIPHAGES-OI i konsantre lo l’étude d’un pathogène dan léplant ki i véri danzé, Ralstonia solanacearum (RSSC), ki atak bôkoup kiltir iportan, kom la tomat, la pòm de tè ek l’oberjinn. Sa pathogène la i prezan partou dan bann zil lo Osyan Indik, kot i koz gran pwoblèm pou l’agrikiltir.
RSSC, kom tou maladi kiltir ki kozé par bann pathogènes (bakteri, champignon ek viris), i reprezant enn gran menas pou l’agrikiltir ek forè, paski sa lé kapab fé perdi ekonomik ek i fer mal ek l’environnement. Zordi, avek demann ki gran pou bann solisyon natirèl pou konbat sa bann maladi, l’utilizasyon bann bakteriofag, bann viris ki atak bann bakteries, i gagn plis l’intérêt. Bann bakteriofag i enteresan partikilyerman paski zot i dan natir, zot i abondan dan bann ekosistèm, ek zot propagasyon ant bann léplant i lye ek prezans bann bakteries ki zot i enfe.
Mé, pou rend sa bann solisyon plis efikas, i inportan pou konpran pi bien koman bann bakteriofag i komporté dan natir, koman zot i interazir avek bann bakteries zot i ataké, ek konbyen tan zot i resté aktiv.
Prozè EPIPHAGE-OI i viz étid bann bakteriofag ki ataké natirèlman sa pathogène dan sa bann réjyon-la.
Buts princípô de sa prozè-la, sé pou konpran pi bien koman bann bakteries ek zot bann bakteriofag i interazir dan bann milieux agrikòl, an pran kont diversite génétik bann dé. Sa pou permet utilizer bann bakteriofag pli byen pou konbat bann maladi léplant dan mannièr natirèl. Le prozè la i vé aussi crée enn kat ki montre koman bann interaksyon-la évolue ek tan ek l’espace, pou devlopé bann prodwi biokontròl ki éfikas ek durab.
Le prozè i débuté fin 2024 ek sa i va diré de-z-an. I soutn par l’Agence Française pour la Biodiversité ek i finanse par program “ECOPHYTO”, ki viz réduir l’utilizasyon bann pesticide chimik dan France.
Vous, agriculteurs ou jardiniers, cultivez des Solanacées (tomate, aubergine, piment, poivron ou pomme de terre) et observez des symptômes de flétrissement soudains, malgré un arrosage normal, ou un dépérissement de vos plantes ? Ce flétrissement pourrait être causé par une bactérie du sol appelée Ralstonia solanacearum à l’origine de nombreux dégâts sur nos cultures.
Nous, chercheurs CIRAD à La Réunion, menons en collaboration avec l’Armeflhor une étude pour recenser la présence et la diversité de la bactérie responsable de cette maladie afin d’identifier des solutions naturelles de biocontrôle !
Votre collaboration est précieuse ! Si vous constatez ces symptômes dans vos parcelles ou votre jardin et souhaitez participer à notre étude, merci de remplir ce formulaire. Où que vous soyez sur l’île de la Réunion, nous viendrons réaliser un prélèvement pour déterminer si la bactérie responsable de cette maladie est présente et identifier la souche en question. Nous vous enverrons gratuitement un compte rendu des résultats dans un délai de 4 à 6 semaines. Votre aide contribuera à mieux connaître la diversité et la distribution de cette bactérie afin de développer des solutions durables pour protéger nos cultures.
P.S: Les informations que vous nous partagerez resteront confidentielles… Merci d’avance pour votre aide!
A Zot bann zagrikiltèr ou travayer la ter, planter pié tomat brinzel piman poivron ek patat (Solanacé) é zot wa band plant flétri tou d’in kou mem ek in larozaz normal. Ou byin piéd d’bwa ou lo band plan i dépéri san réson. Band problem la c in baktéri dan la ter i apel a li Ralstonia solanacearum, li koz bon pé traka dan nout ter.
Nout bann chercheur CIRAD la Rényon, amsamb ek bann armeflhor nou la travay si in prozé po konét kosa i le baktéri la é po trouv in solisiyon natirel po kontrol maladi la!
Zot koudmin lé bienvénu, si zot i wa bann sintom-la dan zot jardin ou bann karo é zot vé partisip dan nout étid, zot pé kontakte anou par téléphone (06 92 55 26 63), par email (fernando.clavijo-coppens@cirad.fr), ou byen ranpli formulèr-la. N’importe ou zot i lé su lil, nou va nir pou fé prélèvman ek kontrol si bakteri la lé prézan, é pou koné kel souche lé là. Nou va donn zot in rapor totalman gratwi dann 4 à 6 simèn. Zot koudmin va permet a nou mieu konpran bann diférans ek kél koté i trouve baktéri la, pou nou kapab met an plas bann solisyon dirab pou protéz nout kiltir. Tout bann informasyon zot va partaz ek nou lé byen konfidentyèl…Mèrsi a zot !